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Goodbook – Les vertus de l’échec de Charles Pépin

Attention pépite ! Le philosophe Charles Pépin nous offre une réflexion optimiste et de haute volée sur nos échecs. On en ressort gonflés à bloc prêts à toutes les audaces. Quand on se plante, on pousse ! 😉

Voici l’essentiel du livre “les vertus de l’échec” en 10 idées clés :

C’est au contact de nos échecs que nous affirmons la force de notre caractère . Une vie sans échec nous prive de prendre la pleine mesure de notre tempérament.

L’échec est une leçon d’humilité, l’humilité est la voie royale vers la sagesse, la sagesse mène bien souvent à la réussite.

Etre dans le déni de l’échec, c’est être dans le déni du réel et nous détourne de la sagesse. Inspirons nous des stoïciens : ce n’est pas l’échec qui compte mais bien la manière dont nous y réagissons.

“Il n’y a pas pire erreur que de ne vouloir en commettre aucune”.

Parfois, l’échec nous montre une autre voie et nous permet de nous réinventer. “Il n’y a pas pire erreur que de ne vouloir en commettre aucune”.

L’échec peut être un acte manqué, la manifestation d’une intention cachée. Surtout si on enchaine les échecs. Il peut nous informer que nous avons trahi notre désir.

“Rater ce n’est pas être un raté !”

Ne nous identifions pas à nos échecs ! Charles Pépin nous le martèle (petit jeu de mot médiéval haha) : “rater ce n’est pas être un raté”. “L’échec n’est pas celui de notre personne mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et notre environnement”.  Ne nous identifions pas non plus à nos réussites. “réussir son succès c’est se méfier de l’ivresse satisfaite et lui préférer la joie de créateur (…).”

“L’échec n’est pas celui de notre personne mais celui d’une rencontre entre un de nos projets et notre environnement”. 

“Oser c’est oser l’échec!” tout commence par une prise de risque et donc par l’acceptation préalable de cette possibilité de l’échec. Soyons audacieux et refusons le perfectionnisme qui paralyse. “les échecs rencontrés sans avoir rien osé sont encore plus difficile à vivre.”.

L’échec peut nous mener à la joie sous toutes ses formes : “joie de revenir de loin”, “joie de vivre”, joie de se sentir progresser, d'”actualiser sa puissance” comme le dit Aristote, joie mystique … “La joie a toujours maille à partir avec le réel , tandis que la tristesse se débat sans cesse, et c’est là son malheur propre, avec l’irréel.” (Clément Rosset).

L’échec nous ouvre les portes de la liberté tout en mettant face à nos limites. L’idée? Faire nôtre le “deviens qui tu es” de Nietzsche. “Essayer de se réinventer le plus possible mais dans la fidélité à son désir. Utiliser les échecs (…) pour tenter de se rapprocher de (…) ce qui est pour soi l’essentiel”. Les échecs peuvent être vus comme des opportunités mais ne doivent pas nous détourner de ce qui compte vraiment pour nous, de notre désir profond.

Conclusion : prenons le risque de vivre  !

 

Published in DÉVELOPPEMENT PERSONNEL GoodBooks

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